Le président du Sénat haïtien, Joseph Lambert, a été mis en garde par les États-Unis et la Communauté internationale contre la prise du pouvoir présidentiel en Haïti.
Dans l'après-midi du mardi 14 septembre 2021, le sénat haïtien composé de dix membres élus s'apprêtait à installer son président à la tête d'Haïti à un moment particulier, et des journalistes de la zone de Port-au-Prince avaient déjà reçu l'invitation de couvrir les premières cérémonies au local du parlement quand soudainement tout le monde revenait sur ses pas.
En effet, selon nos informations, des coups de feu dans la zone où se trouve le parlement haïtien ont été entendus quelques minutes après l'annonce faite par le sénat d'installer son président à la tête du pays tandis qu'aucun accord y relatif n'a encore été trouvé entre les différents secteurs de la vie nationale.
En revanche, c'est l'Administration américaine qui a mis en garde le sénateur du Sud'est, Joseph Lambert, contre la prise du pouvoir exécutif sans un accord national plus large qui tiendrait sérieusement compte des vrais problèmes du pays dont l'insécurité grandissante, la pauvreté, l'impunité et la question des élections.
Dans un article publié dans le journal américain New-York Times, le mardi 14 septembre 2021, il est clairement dit qu'une fois que la communauté internationale, dirigée par le gouvernement des États-Unis, a pris connaissance des plans de M. Lambert (pour prendre le pouvoir), elle a présenté un front uni et a mis en garde le sénateur contre la prise de la présidence sans un consentement national plus large. Cette information a été donnée par un diplomate étranger résidant à Port-au-Prince.
Pour lire l'article, cliquez ici https://www.nytimes.com/2021/09/14/world/americas/haiti-henry-moise-assassination.html
La Rédaction de PROFILE AYITI.