L'arrivée des Juifs en Haïti remonte au 15ème siècle lorsqu'ils fuyaient l’Inquisition. Au début de 1830, Haïti reçoit des juifs fuyant les pogroms polonais. Dès 1937, Haïti délivre des documents légaux dont des visas et des passeports aux européens incluant les Juifs qui fuient le nazisme en allant s'installer sur la terre de Dessalines. La communauté juive d'Haïti est actuellement dirigée par Reuven Bigio, consul honoraire d’Israël en Haïti, depuis 2012, après avoir pris la relève de son père, Gilbert Bigio, qui avait dirigée cette communauté pendant 25 ans.
En effet, en février 1947, le gouvernement britannique remet à l'organisation des Nations-Unies le mandat qu’il détenait depuis 1920 sur la Palestine, avec un plan dont la première partie précise les dispositions de la fin du mandat britannique, du partage et de l’indépendance des entités, indiquant que le mandat doit se terminer le plus vite que possible. Les Britanniques prévoient de se retirer le 1er août 1948 et le partage devra s'effectuer le 1er octobre. La deuxième partie du plan donne une description détaillée des frontières proposées pour chaque État.
Le 29 novembre 1947, l’Assemblée Générale des Nations-Unies vote la résolution 181 approuvant le Plan de partage de la Palestine en deux États souverains, l’un sera juif et l’autre arabe, mais les lieux saints, Jérusalem et Bethléem, constitueront une zone internationale en tant que Corpus Separatum. Ce plan de partage de la Palestine est élaboré par le Comité Spécial des Nations-Unies sur la Palestine (United Nations Special Committee on Palestine), créé par l’ONU.
Cependant, l'histoire rapporte que lorsque les délégués israéliens ont réalisé qu’il leur manquerait trois voix pour remporter cette bataille historique, ils sont allés chercher le soutien d'Haïti, celui du Libéria et des Philippines, dans l'objectif d'amener ces pays à voter pour la création d'un État juif. Pour les juifs d'Haïti, la résolution 181 est d'une importance capitale et leur avenir comme peuple en dépend largement.
Par conséquent, la communauté juive d'Haïti effectue des démarches auprès du président haïtien de l'époque, Son Excellence Léon Dumarsais Estimé, pour lui expliquer l'importance d’une patrie pour les juifs et la nécessité qu'Haïti, premier empire noir du monde et maman de la liberté, vote en faveur de la création d'un État israélien. Il est révélé que plus de 100 familles juives d’Haïti de l’époque interviennent auprès du président Léon Dumarsais Estimé afin de le convaincre de voter pour la Résolution 181. C'est ainsi que le 29 novembre 1947, à New York, l'Ambassadeur Émile Saint-Lot, ancien sénateur de la République, premier représentant permanent d'Haïti à l’Organisation des Nations-Unies, membre du Conseil de Sécurité, vote pour la fondation d'un État israélien, faisant d'Haïti l'un des 33 pays ayant endossé la création de l'État d’Israël.
Bien que le plan de partage soit accepté par la communauté juive en Palestine, il est rejeté par la quasi totalité des dirigeants de la communauté arabe dont le Haut Comité arabe palestinien appuyé par la Ligue Arabe qui annonce qu'elle prendra toutes les mesures nécessaires contre l'application de la résolution, et par certains États arabes exprimant leurs intentions d'attaquer l'État juif. Le 30 novembre 1947, des émeutes et des attaques contre les juifs éclatent en Palestine, en Égypte, en Syrie et au Yémen, marquant le début d'une guerre civile d'où 126 Juifs sont tués en deux semaines et 75 autres sont assassinés dans un camp de réfugiés d'Aden.
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Pour études complémentaires, PROFILE AYITI vous recommande la Résolution 181, version anglaise, dans la description ci-dessous:
https://profileayiti.blogspot.com/2020/07/un-general-assemby-resolution-181.html
#Team_PROFILE_AYITI
#AYITI_SANS_MENSONGE.
M. Charles Philippe BERNOVILLE
Président et directeur des recherches.
R
RépondreSupprimerHaiti a toujours joué la mère Theresa des puissances qui l'ont oubliée aujourd'hui.