Jean Léopold Dominique dit Jean Dominique est un journaliste populaire haïtien qui a pris naissance à Port-au-Prince, le 30 juillet 1930. Il est présenté comme un défenseur des droits de l'homme notamment le droit à la liberté d'opinion, et est considéré comme l'un des premiers journalistes haïtiens ayant animé des émissions de radio en créole dans le pays.
Dans les années 1950, Jean Dominique se rend en France pour compléter ses études en agronomie à l'Institut National d'Agronomie. L'histoire rapporte que, pendant son séjour en France, Jean Dominique a eu une relation intime avec une étudiante guadeloupéenne noire, Maryse Boucolon, mais qu'il l'abandonne à Paris tandis qu'elle est enceinte de lui.
À son retour de Paris, Jean Dominique crée le premier ciné-club haïtien, invite les intellectuels du pays à fonder un cinéma national et démarre sa carrière de journaliste à une station de radio dénommée Haïti-Inter dont il sera propriétaire deux ans plus tard. Sous les gouvernements de François et de Jean-Claude Duvalier, Jean Dominique quittera le pays à plusieurs reprises pour s'exiler soit aux Etats-Unis d'Amérique soit au Nicaragua.
En février 1986, le président Jean-Claude Duvalier est contraint de remettre le pouvoir à l'Armée d'Haïti avant de s'exiler en France avec sa famille. La même année, Jean Dominique revient au pays. Il supportera ouvertement la candidature du père Jean-Bertrand Aristide aux élections présidentielles de 1990. En Septembre 1991, le président Jean-Bertrand Aristide est renversé par le lieutenant-général Raoul Cédras, et Jean Dominique et sa femme, Michèle Montas, sont forcés de quitter le pays.
En 1994, le gouvernement américain et celui d'Haïti signent "l'Accord de Port-au-Prince" qui favorise le retour de Jean-Bertrand Aristide au pouvoir et la démobilisation des Forces Armées d'Haïti. La même année, Jean Dominique revient au pays. Il reprend ses émissions à Radio Haïti-Inter, mais ne soutient plus la politique d'Aristide ni celle de Fanmi Lavalas. Il dénonce les dérives du régime et critique amèrement le trafic de drogues, la corruption dans le secteur privé des affaires ou encore la politique américaine dans le pays.
En l'an 2000, les têtes de Jean Dominique et de Michèle Montas sont mises à prix pour 60 000 dollars américains. Le 03 Avril de la même année, Jean Dominique est froidement assassiné devant les locaux de Radio Haïti-Inter. Les rapports d'enquête ont soupçonné le parti Fanmi Lavalas d'être derrière l'assassinat du journaliste, mais aucune preuve n'a été soumise à la justice, 150 à 190 pièces du dossier ont disparu et personne n'a jamais été poursuivi par la justice haïtienne.
Pour voir une de nos publications sur le coup d'État de l'ancien président Jean-Bertrand Aristide et les débats qu'elle a générés sur notre plate-forme, cliquez sur le lien suivant: https://www.facebook.com/AyitiSansMensonge/photos/a.813094982117864/2485577238202955/?type=3
Pour études complémentaires, PROFILE AYITI vous recommande la description suivante: https://www.facebook.com/AyitiSansMensonge/photos/a.813094982117864/2213554962071852/?type=3
#Team_PROFILE_AYITI
#AYITI_SANS_MENSONGE
Notes de Charles Philippe BERNOVILLE
Président et directeur des recherches.
Dans les années 1950, Jean Dominique se rend en France pour compléter ses études en agronomie à l'Institut National d'Agronomie. L'histoire rapporte que, pendant son séjour en France, Jean Dominique a eu une relation intime avec une étudiante guadeloupéenne noire, Maryse Boucolon, mais qu'il l'abandonne à Paris tandis qu'elle est enceinte de lui.
À son retour de Paris, Jean Dominique crée le premier ciné-club haïtien, invite les intellectuels du pays à fonder un cinéma national et démarre sa carrière de journaliste à une station de radio dénommée Haïti-Inter dont il sera propriétaire deux ans plus tard. Sous les gouvernements de François et de Jean-Claude Duvalier, Jean Dominique quittera le pays à plusieurs reprises pour s'exiler soit aux Etats-Unis d'Amérique soit au Nicaragua.
En février 1986, le président Jean-Claude Duvalier est contraint de remettre le pouvoir à l'Armée d'Haïti avant de s'exiler en France avec sa famille. La même année, Jean Dominique revient au pays. Il supportera ouvertement la candidature du père Jean-Bertrand Aristide aux élections présidentielles de 1990. En Septembre 1991, le président Jean-Bertrand Aristide est renversé par le lieutenant-général Raoul Cédras, et Jean Dominique et sa femme, Michèle Montas, sont forcés de quitter le pays.
En 1994, le gouvernement américain et celui d'Haïti signent "l'Accord de Port-au-Prince" qui favorise le retour de Jean-Bertrand Aristide au pouvoir et la démobilisation des Forces Armées d'Haïti. La même année, Jean Dominique revient au pays. Il reprend ses émissions à Radio Haïti-Inter, mais ne soutient plus la politique d'Aristide ni celle de Fanmi Lavalas. Il dénonce les dérives du régime et critique amèrement le trafic de drogues, la corruption dans le secteur privé des affaires ou encore la politique américaine dans le pays.
En l'an 2000, les têtes de Jean Dominique et de Michèle Montas sont mises à prix pour 60 000 dollars américains. Le 03 Avril de la même année, Jean Dominique est froidement assassiné devant les locaux de Radio Haïti-Inter. Les rapports d'enquête ont soupçonné le parti Fanmi Lavalas d'être derrière l'assassinat du journaliste, mais aucune preuve n'a été soumise à la justice, 150 à 190 pièces du dossier ont disparu et personne n'a jamais été poursuivi par la justice haïtienne.
Pour voir une de nos publications sur le coup d'État de l'ancien président Jean-Bertrand Aristide et les débats qu'elle a générés sur notre plate-forme, cliquez sur le lien suivant: https://www.facebook.com/AyitiSansMensonge/photos/a.813094982117864/2485577238202955/?type=3
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Notes de Charles Philippe BERNOVILLE
Président et directeur des recherches.