Le 23 septembre 1991, le président haïtien le plus démocratiquement élu, Jean Bertrand Aristide, fait un discours devant l'assemblée générale de l'Organisation des Nations-Unies dans lequel il rend les riches d'Haïti responsables de la misère du peuple. Le 27 septembre, le président Aristide retourne au pays et s'adresse à la population haïtienne en faisant un discours dans lequel il demande aux bourgeois d'Haïti de réinvestir dans le pays. Les bourgeois considèrent ce discours comme une menace officielle.
Dans la nuit du 29 au 30 septembre 1991, le président Jean Bertrand Aristide est renversé, puis est exilé à Caracas par le Chef de l'armée qu'il avait lui-même nommé, le lieutenant-général Raoul Cédras. Pendant le coup d'État, le pasteur Sylvio Claude du Parti Démocrate Chrétien Haïtien est assassiné aux Cayes; Roger Lafontant est exécuté au pénitencier national sous les ordres des services secrets français.
Dans les jours qui ont suivi la chute de Jean Bertrand Aristide, l'Armée trouve une entente avec le juge Joseph Nérette, le nomme président provisoire et Jean Jacques Honorat est choisi comme Premier Ministre.
Le 08 octobre 1991, l'Armée installe le nouveau président provisoire, S.E. Joseph Nérette. Le 11 octobre, plus de 100 000 Haïtiens descendent dans les rues à New-York, Etats-Unis d'Amérique, pour réclamer le retour de Jean Bertrand Aristide au pouvoir.
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Notes de Charles Philippe BERNOVILLE
Président et directeur des recherches.