En Août 1492, un groupe de mercenaires européens majoritairement espagnols, dirigé par un certain Christophe Colomb d'origine italienne, décide de traverser l'océan Atlantique pour découvrir de nouvelles routes et des terres nouvelles. Toutes les recherches honnêtes montrent que Christophe Colomb avait été informé de l'existence d'un monde habité par des peuples hospitaliers et doux de l'autre côté de l'Atlantique, mais il l'avait caché. Il savait qu'il ne se rendait pas aux Indes en passant par l'Ouest, qu'il n'était pas le premier à entreprendre cette route, mais il a préféré mentir.
Cependant, les Européens ont fait croire au reste du monde que Colomb est le découvreur des Amériques, une histoire démentie dans "Le mensonge de Christophe Colomb", un ouvrage de 200 pages, publié en 2008 par Roger Judenne. Nous savons que les premiers hommes qui ont foulé les terres d'Amérique étaient des noirs qui venaient d'Afrique. À leur arrivée, ils ont créé des communautés dont les traces existent encore aujourd'hui. Les Amérindiens eux-mêmes ont dit que leurs ancêtres et leurs connaissances ont des origines négro-africaines.
Contrairement aux idées reçues, les Taïnos d'Hayti avaient l'habitude de voir des navires bien avant l'arrivée des Espagnols. Les études l'ont démontré et les preuves sont là. En revanche, on nous racontera avec arrogance que Christophe Colomb est le découvreur des Amériques ou le découvreur d'Hayti. Et pourtant, du 5 au 27 décembre 1492, Colomb rencontre presque toutes les autorités et communautés de l'Île, pas un vendeur d'épices ne s'était présenté à lui alors que son motif à la reine d'Espagne était qu'il allait aux Indes, en passant par l'ouest, pour trouver des épices. À son arrivée, il n'a trouvé que des pierres précieuses dont l'or et l'argent et retournera en Espagne sans les épices.
En effet, le 21 décembre 1492, Christophe Colomb débarque à la Baie de l'Acul et rencontre les communautés Taïnos de l'Acul. Le 22 décembre, il rencontre le Roi du Marien, Guacanagarix. Le 24 décembre, il traverse la baie du Cap-Haïtien. Dans la nuit du 24 décembre, le plus gros des trois navires, Santa Maria, fait naufrage entre Cap-Haïtien et Caracol. Le 25 décembre, le Roi Guacanagarix donne l'ordre aux Taïnos de retrouver le navire perdu sous l'eau et d'aider à débarquer dans l'urgence la cargaison. Le 27 décembre, Colomb décide de laisser 39 hommes sur place et pense à retourner en Espagne. Lors de ces rencontres, Colomb n'a même pas demandé aux Taïnos qu'ils appellent Indiens où ils mettent les épices qu'il est venu chercher. Pourquoi? Parce que le mec savait clairement qu'il n'était pas arrivé aux Indes. Point.
Le 4 janvier 1493, il retourne en Espagne sur la Niña avec de l'or. Le 28 novembre, il revient à Hayti avec 17 vaisseaux et 1 200 hommes. Il retrouve le fort incendié et quelques cadavres. Les Taïnos se mettent à expliquer à Colomb ce qui s'est passé, mais la brutalité et l'avidité des espagnols conduisent à la guerre. Les Taïnos finissent par tous les tuer dans des embuscades et prennent le contrôle du fort de la Nativité.
Le 2 janvier 1494, Colomb est forcé de quitter le Marien, l'actuel Grand Nord. Il s'installe à Isabela, plus à l'est, l'actuelle République Dominicaine.
En 1977, le Dr William Hodges, missionnaire médical américain et archéologue amateur, reçoit l'autorisation de l'État haïtien de faire des fouilles dans une partie des marais où il découvre les vestiges du fort de la Nativité.
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Pour en savoir plus, PROFILE AYITI vous propose "Roger Judenne, Le mensonge de Christophe Colomb; La vérité sur Christophe Colomb, article disponible sur réseau international; Luis J. Ramos Gomez, "El Libro copiador de Cristobal Colon como fuente por el conoscimiento de las relaciones mantenidas entre Españoles y Taïnos en la Navidad entre diciembre de 1492 y noviembre de 1493".
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M. Charles Philippe BERNOVILLE
Président et directeur des recherches.