Si rien n'est fait, des étudiants de l'Université d'État d'Haïti envisagent d'interpeller l'Office de Protection du Citoyen (OPC), et de porter plainte contre le gouvernement d'Ariel Henry auprès des organismes internationaux des droits de l'homme sur la situation des étudiants qui dorment dans les facultés de l'UEH dans des conditions inhumaines.
Récemment, dans un point de presse accordé à un média en ligne, Jean Robenson a dénoncé la situation difficile dans laquelle un certain nombre de ses camarades étudiants se trouve dans les différentes facultés de la zone métropolitaine de Port-au-Prince dont l'Institut National d'Administration de Gestion et des Hautes Études Internationales (INAGHEI) où il reçoit une formation en Administration publique; de la Faculté des Sciences Humaines (FASH); de la Faculté de Droit et des Sciences Economiques (FDSE), pour ne citer que celles-là.
Il est important de souligner que les étudiants dorment dans les locaux des différentes facultés de l'université d'État d'Haïti dans des conditions inhumaines et ne bénéficient d'aucune assistance ni d'accompagnement de la part des autorités nationales ni du ministère de l'Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle. Il est donc urgent que le gouvernement d'Ariel Henry intervienne pour apporter une solution durable à ce problème.
Alors que les officiels de Port-au-Prince peinent encore à résorber la crise de l'insécurité qui a forcé les éudiants à abandonner leurs domiciles respectifs pour être plus près des centres de formation, l'université pour sa part, en plus de sa responsabilité de les former, a une responsabilité sociale envers les éudiants.
Pour Jean Robenson, le Rectorat de l'Université d'État d'Haïti doit prendre des mesures d'accompagnement urgentes en faveur de ces étudiants qui vivent dans des conditions infra-humaines dans les locaux des différentes facultés de l'université.
En tant qu'avangardiste, membre du comité des étudiants et étudiant finissant en Administration publique à l'INAGHEI, Jean Robenson ne cache pas sa préoccupation face à cette situation où des étudiants sont devenus sans domiciles fixes (SDF) à cause de l'incompétence des dirigeants amateurs de Port-au-Prince et de leur incapacité à resoudre le problème crucial de l'insécurité dans le pays.
Aux côtés d'étudiants unis pour la même cause, il a entrepris deux mois plus tôt, d'alerter le rectorat sur la question. Le rectorat avait formulé une demande d'informations sur les étudiants concernés par la situation, dans une circulaire adressée aux responsables des facultés le 14 janvier 2022, afin de faire les suivis nécessaires.
Toutefois, les étudiants leaders se plaignent de l'ineffectivité des quelques avancées faites sur ce dossier. Ils entendent aménager d'autres moyens pour continuer cette démarche jusqu'à ce qu'ils aboutissent à une prise en charge effective de la part du rectorat de l'UEH.
Si rien n'est fait, le gestionnaire de la chose publique en herbe, Jean Robenson ST-GOURDIN, promet de continuer à appeler les autorités pour traiter de la question jusqu'à ce qu'ils réagissent favorablement. Pour cela, il envisage d'interpeller la diligence de l'Office de Protection du Citoyen (OPC), des organismes nationaux et internationaux de protection des droits de l'homme.
À rappeller que le Réctorat de l'Université d'État d'Haïti (UEH) avait rendu publique une note, le 28 mars 2022, informant que les instances compétentes de l'université se penchent depuis plusieurs semaines sur la situation des étudiants qui, à cause de l'insécurité embiante, passent la nuit dans les Facultés.
Jean Robenson ST-GOURDIN alias Kolektivité, est Conseiller au Comité des étudiants de l'INAGHEI. Membre du mouvement estudiantin "Ann Kanpe" de l'Université, il a fait ses débuts dans la vie associative et collective au Lycée Toussaint Louverture, en tant que président de classe, avant d'être admis en Administration publique, niveau licence à l'INAGHEI.
Clashisky D. LAROSE
Auteur.
C'est honteux de la part des Autorités
RépondreSupprimerQuelles autorités ?
RépondreSupprimerJ'aurai moi-même à écrire un article sur ce problème. Je verrai un autre aspect, une des nombreuses conséquences. Un aspect invisible de ce problème.