À propos du Drapeau haïtien, presque toutes les recherches conduisent à une seule et même conclusion: on a menti sur l'histoire du bicolore national et même sur son origine ou sur l'endroit où il a été créé.
Arcahaie n'est pas le lieu de la création du bicolore haïtien. Mais cela fait partie d'un ensemble de mensonges qui ont eu pour objectif principal de rendre un peuple vaillant incapable de trouver l'énergie nécessaire pour aller de l'avant.
Un peuple qui n'a pas d'égrégore propre, c'est-à-dire l’aura, l’atmosphère subtile tissée par les pensées, les sentiments et les aspirations de la nation nourrissant des croyances communes et un idéal commun, ne pourra aller trop loin.
L'histoire réelle du bicolore national n'est pas expliquée, mais la photo ci-dessus traduit, de 1803 à aujourd'hui, de nombreuses années de mensonges ou de manipulations impliquant sept drapeaux, un territoire mais un seul peuple.
Tout cela est fait pour montrer que la Première République Noire du monde n'a jamais été capable de se doter d'un symbole traduisant l'unité nationale, la souveraineté, mais surtout un symbole qui serait l'âme nationale.
En effet, il est courant d'observer un ensemble d'usages et de protocoles lorsqu'un peuple exhibe son bicolore national, mais qui ne sont pas régulièrement respectés par les nouveaux Haïtiens.
La nouvelle génération d'Haïti connait à peine la valeur réelle du drapeau national et se comporte très mal vis-à-vis du bicolore. Voilà pourquoi, nous avons pensé qu'il serait important d'enseigner aux plus jeunes, certaines attitudes liées au respect du drapeau:
Premièrement, il est généralement très mal vu ou c'est observé comme un manque de considération quand un peuple laisse son drapeau flotter la nuit.
En Haïti, le drapeau doit cesser de flotter au coucher du soleil. En revanche, s'il doit rester flotter la nuit durant, il doit être équipé d’un éclairage approprié et l'on doit être certain que les conditions météorologiques, c'est-à-dire vents et pluies, ne s’y prêtent pas violemment.
Deuxièment, il est universellement condamné, par la loi, par la morale et par la fierté d’appartenance ou de représentation à une nation ou une organisation, de laisser flotter un drapeau dégradé, décoloré, sale ou qui s'enroule autour de son mât.
Cela dit, symbole de la dignité et de la souveraineté, le drapeau doit être propre et doit toujours avoir l'apparence neuve.
Troisièment, par respect pour ce qu'il représente, il ne faut jamais laisser son drapeau toucher le sol; il faut éviter qu'il ne soit jamais brûlé par des nationaux en colère, ni par un autre peuple ni par une autre organisation politique ou terroriste.
Quatrièment, il est obligatoire de saluer le drapeau de son pays lorsqu’on le hisse sur un mât dans des contextes officiels ou militaires en se tenant debout et bien droit.
Cinquièment, la mise en berne d’un drapeau est une tradition par laquelle le peuple exprime sa tristesse suite à un désastre national, rend un dernier hommage à une personnalité importante ou un membre du gouvernement qui est décédé. En revanche, dans certains cas, le drapeau peut être également mis en berne la nuit selon un code établi par les autorités de l'État.
Pour études complémentaires, PROFILE AYITI vous recommande "Égrégores Ou La Vie Des Civilisations", Pierre MABILLE, 1938, réédité en 2005. Pierre MABILLE est également auteur de "Les Souvenirs d'Haïti"; « Histoire d’Haïti. On n’a pas tout dit », Charles Philippe BERNOVILLE.
M. Charles Philippe BERNOVILLE
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Merci pr leclerage
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