En 1860, Haïti et le Saint-Siège signent un Concordat, du latin médiéval "concordatum" signifie accord ou traité. Il est signé entre le Saint-Siège et un État particulier, entre un souverain et le pape pour l'Europe pré-moderne, dans le but de définir les domaines respectifs et éclaircir les relations entre l'Église catholique et les autorités civiles du pays signataire ou concordataire.
En effet, dans son article 1er, le concordat fait de la religion catholique, apostolique et romaine, la religion de la grande majorité des Haïtiens. Cette religion sera spécialement protégée par les lois de la République, ainsi que ses ministres. Elle jouira des droits et attributs qui lui sont propres, ainsi que des privilèges.
En mars 1949, alors qu’il est seulement Secrétaire d'État à la Santé Publique et du Travail sous la présidence de Léon Dumarsais Estimé, Dr. François Duvalier dénonce l’influence étrangère à laquelle Haïti est soumise à travers des missions religieuses françaises et écrit un texte dans lequel il inscrit les mots qui suivent avec la plus grande conviction qui soit:
"Après avoir détourné le cours de notre histoire, elle en altéra le sens en déformant la physionomie des Écoles, elle déshaïtianisa l’Âme Haïtienne, elle réussit ce tour de force de la rendre toute française".
En septembre 1957, au moment où François Duvalier devient président élu d'Haïti, le clergé catholique est constitué de 80 % de prêtres français, est subventionné par l’État haïtien à 100 %, occupe les meilleurs espaces du pays gratuitement et est propriétaire de grandes portions de terre partout dans le pays.
Au même moment, des églises protestantes sont implantées sur tout le territoire national notamment dans les grandes villes. Pour résoudre quel problème? Cette situation ne plaît pas à monsieur François Duvalier qui prendra des mesures appropriées afin de limiter les dégats.
Pour études complémentaires, PROFILE AYITI vous recommande "Le Vodou: la religion des masses haïtiennes", écrit par Docteur François Duvalier lui-même".
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M. Charles Philippe BERNOVILLE
Président et directeur des recherches.