Nous avons publié, l'an dernier, une lettre adressée à Madame Dessalines dans laquelle Pétion exprime clairement ce qu'il pense de Dessalines avant de justifier son assassinat. Pour Pétion, le premier empereur d'Haïti était un tyran et un oppresseur dont la mort est considérée comme une deuxième indépendance.
Sachant que le nom de Christophe est également cité dans le complot contre Dessalines, nous avons estimé qu'il était important d'aller regarder ce qu'il pense de l'Empereur ou s'il partage les opinions de Pétion faisant référence à la tyrannie et à l'oppression de leur Chef.
Ainsi, dans une lettre adressée à Madame Dessalines le 21 octobre 1806, Henry Christophe exprime plutôt de l'inquiétude sur le sort de l'Empereur, considère son assassinat comme un projet de l'ennemi et promet son assistance à sa très chère commère. Pour Christophe, on ne trempe pas sa main dans le sang de Dessalines.
En revanche, nos questions sont les suivantes: Est-ce que Christophe était capable d'afficher ouvertement son implication dans cet acte barbare dans une lettre à l'Impératrice comme l'avait fait Pétion, par exemple? Jusqu'où s'y est-il vraiment impliqué? Les réponses à ces questions viendront incessamment.
Cependant, nous avons jugé qu'il était nécessaire de soumettre le contenu de cette lettre à votre jugement. Nous l'avons tiré (contenu) de "Étude sur l'Histoire d'Haïti, tome 6". Lisez et attendez notre prochaine publication!
"De Henry Christophe
À Madame Dessalines
Il serait difficile à mon cœur, ma chère commère, de vous exprimer la sensation que j’ai éprouvée en apprenant la nouvelle des troubles qui ont eu lieu, et surtout l’attentat inouï qui a été commis sur la personne de S. M. l’Empereur, votre époux ; mon inquiétude est sans égale sur son sort. Je n’ai pu parvenir à avoir aucun détail certain sur ces malheureuses affaires ; j’ignore absolument les chefs des insurgés, leur plan et leur but ; je ne puis encore penser qu’ils aient osé tremper leurs mains dans son sang.
De crainte que l’insurrection ne se propage dans le Nord, j’ai cru prudent de prendre, avant de me déplacer, des mesures qui tendent au maintien de l’ordre dans les deux divisions. J’ai ordonné l’habillement et la solde des troupes. Du moment qu’il me sera permis de m’absenter, vous me verrez voler auprès de vous. Ne vous laissez pas, chère commère, accabler par le chagrin. Vous me connaissez, ayez une entière confiance en moi ; je ferai tout ce que l’honneur exige de moi pour éviter l’effusion du sang entre nous.
Le grand projet de nos ennemis est donc rempli ! Ils ont enfin réussi à mettre la division dans l’Empire ! Et dans quel moment ? À la veille d’une pacification générale en Europe, où nous ne devrions songer qu’à finir nos fortifications et attendre l’ennemi. De grands coupables ont joué un rôle dans cette affaire.
Je ferai tout ce que mon devoir m’ordonnera de faire ; je prendrai Dieu à témoin de mes actions. Ayez soin de vos enfans. J’ai écrit au ministre des finances, s’il croyait que vous et votre intéressante famille, couriez quelques risques, de me le faire savoir tout de suite ; je vous enverrais chercher ainsi que vos enfans, pour venir auprès de mon épouse qui est dans les alarmes et qui gémit comme moi sur ce cruel événement.
Je vous embrasse de tout cœur et avec un dévouement sans bornes.
Signé : Henry Christophe."
Pour voir la lettre de Pétion à l'Impératrice, cliquez sur la description suivante: https://profileayiti.blogspot.com/2019/10/lettrre-de-petion-madame-dessalines.html#links
Pour études complémentaires, PROFILE AYITI vous recommande "Étude sur l'Histoire d'Haïti, tome 6".
#Team_PROFILE_AYITI
#AYITI_SANS_MENSONGE
Notes de Charles Philippe BERNOVILLE
Président et directeur des recherches.
Christophe n'était pas different de Petion…Ils savaient tous a propos du complot. A quoi bon d'écrire une lettre de condoléances a sa femme pendant qu'il était ambitieux de Dessalines, et Petion, le serpent, il avait tout planifie avec les reste de partisan de Rigaud . Ils n'avaient aucun intentions de l'arrêter..Deja cette affaire du pont rouge, avait été démenti par d'autres historiens qui pensait que Dessalines a été assassiné, arrache par morceaux , traine comme un chien dans la rue apres un pourparler chez Petion lui-même.
RépondreSupprimer