En 1985, la volonté de la communauté internationale de privatiser les entreprises publiques haïtiennes se manifeste ouvertement. Les gouvernements de Jean Claude Duvalier, d'Henri Namphy, de Leslie François Manigat, de Prosper Avril et de Jean Bertrand Aristide refusent et s'opposent, dans une certaine mesure, aux désirs du Fond Monétaire International et de la Banque Mondiale de privatiser certaines entreprises publiques locales.
Le 11 Avril 1996, un document Confidentiel de la Banque Mondiale recommande au gouvernement de René Préval que l’Etat haïtien s'engage activement dans le processus de privatisation des entreprises publiques si le pays veut retrouver l’aide internationale bloquée depuis 1995. Le président René Préval accepte et est reçu par son homologue américain, le président Bill Clinton.
Le 2 Octobre de la même année, le président René Préval crée le Conseil de Modernisation des Entreprises Publiques (CMEP). La liste des Entreprises de l'État à privatiser est longue: La Minoterie d’Haïti, Le Ciment d’Haïti, la Téléco, l’EDH, la Banque Populaire d’Haïti, la BNC, l’APN, l’AAN, les Sucreries de Welch et de Darbonne, l’huilerie ENAOL, la Beurrerie du Sud et la Filature des Gonaïves. Au total, 55 entreprises publiques doivent être privatisées.
Le 10 octobre, la loi portant sur la Modernisation des Entreprises Publiques, votée par le Parlement, est publiée dans le Moniteur, le journal officiel d'Haïti. C'est le début de la décadence planifiée de l'État haïtien.
Pour études complémentaires, PROFILE AYITI vous recommande "Mission secrète de René Préval" un texte de Jean Erich René, disponible en ligne. La suite sur notre blog profileayiti.blogspot.com dans un mois.
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M. Charles Philippe BERNOVILLE
Président et directeur des recherches.
haitiens chaje ak titres , men mwen pa ka komprann ki universite yo dekroche yo, paske sou terrain an pa gen master e pa gen doktorat non plus.
RépondreSupprimerCette question de privatisation des entreprises publiques d'Haïti fait beaucoup de tort à l'économie nationale. Maintenant, il nous faut un processus de nationalisation des entreprises publiques pour sortir de cette marée économique.
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