Le palais Sans-Souci et ses dépendances sont construits à partir de 1810, sous l'ordre du général Henri Christophe, héros de la guerre de l'indépendance haïtienne, devenu Roi en mars 1811, son Royaume comprend la moitié d'Haïti dont la capitale est Cap-Henri. Les travaux du palais sont achevés en 1813.
Sont également construits une chapelle avec une large coupôle, et de nombreuses annexes : caserne, hôpital, ministères, imprimerie, hôtel des monnaie, école, académie d'art, ferme, etc. Henri 1er, son épouse, la reine Marie-Louise, leurs enfants dont Victor-Henri Christophe, leurs personnels et les différents conseillers et ministres, y habitent jusqu'à la mort du Roi qui possède 19 autres plantations et fait construire d'autres résidences, des fortins.
La citadelle Henri située à quelques kilomètres du palais, est armée de 200 canons. La situation géographique du palais et de la citadelle est stratégique : dispositif central, surélevé, dissimulé et parfaitement autonome, il permet au souverain de contrôler son territoire, de contrôler ses ennemis intérieurs et extérieurs.
Il y a deux entrées de chaque côté du bâtiment principal ayant trois étages; la première entrée, de prestige, présente un double escalier monumental menant au pavillon central. Le style de cet édifice est surnommé pour les témoins de l'époque le "Versailles des Caraïbes".
Des canaux, toujours en place, conduisent l'eau des montagnes jusqu'au palais et passent sous l'entresol pour apporter de la fraîcheur. L'ambition de Christophe est de montrer aux colonialistes que les descendants d'Africains ont le goût architectural et le génie de leurs ancêtres qui ont couvert l'Éthiopie, l'Égypte etc. Ce projet coûte une fortune et une main d'œuvre importante. D'après un témoin de l'époque, Jonathan Brown, médecin américain, il s'agit là du plus beau bâtiment de toute cette partie du monde.
Le 8 octobre 1820, le roi se suicide dans la chapelle du palais d'une balle en or dans le cœur. Son corps est enterré dans la citadelle voisine. Le palais et ses dépendances sont ruinés par deux violents séismes, 7 mai 1842 et février 1843. Ils ne sont jamais reconstruits. Depuis 1982, les vestiges du palais sont inscrits sur la liste du Patrimoine mondial de l'UNESCO.
#Team_PROFILE_AYITI
#AYITI_SANS_MENSONGE
Notes de Charles Philippe BERNOVILLE
Président et directeur des recherches.
Sont également construits une chapelle avec une large coupôle, et de nombreuses annexes : caserne, hôpital, ministères, imprimerie, hôtel des monnaie, école, académie d'art, ferme, etc. Henri 1er, son épouse, la reine Marie-Louise, leurs enfants dont Victor-Henri Christophe, leurs personnels et les différents conseillers et ministres, y habitent jusqu'à la mort du Roi qui possède 19 autres plantations et fait construire d'autres résidences, des fortins.
La citadelle Henri située à quelques kilomètres du palais, est armée de 200 canons. La situation géographique du palais et de la citadelle est stratégique : dispositif central, surélevé, dissimulé et parfaitement autonome, il permet au souverain de contrôler son territoire, de contrôler ses ennemis intérieurs et extérieurs.
Il y a deux entrées de chaque côté du bâtiment principal ayant trois étages; la première entrée, de prestige, présente un double escalier monumental menant au pavillon central. Le style de cet édifice est surnommé pour les témoins de l'époque le "Versailles des Caraïbes".
Des canaux, toujours en place, conduisent l'eau des montagnes jusqu'au palais et passent sous l'entresol pour apporter de la fraîcheur. L'ambition de Christophe est de montrer aux colonialistes que les descendants d'Africains ont le goût architectural et le génie de leurs ancêtres qui ont couvert l'Éthiopie, l'Égypte etc. Ce projet coûte une fortune et une main d'œuvre importante. D'après un témoin de l'époque, Jonathan Brown, médecin américain, il s'agit là du plus beau bâtiment de toute cette partie du monde.
Le 8 octobre 1820, le roi se suicide dans la chapelle du palais d'une balle en or dans le cœur. Son corps est enterré dans la citadelle voisine. Le palais et ses dépendances sont ruinés par deux violents séismes, 7 mai 1842 et février 1843. Ils ne sont jamais reconstruits. Depuis 1982, les vestiges du palais sont inscrits sur la liste du Patrimoine mondial de l'UNESCO.
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Président et directeur des recherches.